Bonjour,
Vos éditos 197 et 196, surtout la dernière phrase de chaque... 197, FS2004: 6 ans bientôt 7 et le 196: Pourvu que ça dure.
J'espère bien que vous n'allez pas nous laisser tomber, et que de surprises en surprises nous, mais surtout vous, irez encore plus loin. Je vous connais depuis 1996, date à laquelle j'ai découvert le FS d'époque, 96 ou 98, peut être 94, je ne sais plus. J'avais alors 62 ans au badin, je vais en avoir 76, alors vous comprenez pourquoi j'aimerais bien "qué ça doure" et pourquoi je cultive amoureusement FS2004 tout en pestant contre "les tableaux de bord en 3D" de FSX. La vue, Monsieur, la mienne. Le mode 3D, ça use son homme ! Et j'attends toujours avec impatience le prochain numéro. Je suis "avionivore", un peu fada toujours à l'affût du dernier "piège" qui vole, et plus il est difficile à mettre en œuvre, et plus je râle, et plus je suis content. Alors, je vous en prie, vous durez (c'est une obligation) et je m'accroche au manche, donc je suis! Et entre Concorde et le Stampe, je devrais tirer mon épingle du jeu.
J'ai commencé en 1954. Piper Cub, Stampe, NC853, Léopodoff et bien d'autres, C800, 25S, Nord 1300 Emouchet, 301, 311P, Air100 et autres Spalinger, etc. Vous comprendrez qu'avec vous j'allonge ma liste et le plaisir QUI VA AVEC. Passer une retraite avec MicroSimulateur, c'est Macrostimulateur, rien de tel pour stimuler les Neurones, même en vol dos, elles se cramponnent ! "Pourvu qué ça doure"...
Une anecdote : 1955, sur ordre du Moniteur, je fais chauffer le Léopoldoff, (un petit biplan biplace en tandem bien sympathique) pendant qu'il va tailler un bout de gras avec les autres. A son retour, il me fait la leçon :
- Tu vois, c'est un avion, tu as le manche la manette des gaz et...etc, le reste...Va me faire 4 ou 5 tours de piste...
- Mais je n'ai jamais volé dessus...
- Ca tombe bien, tu vas voler avec et tu as intérêt à en prendre soin...
Il tourne le dos et va retrouver les autres.
Lorsque je découvre un nouvel avion dans votre revue, je me revois le cul dans le baquet du Léopoldoff, tout heureux de voler pour la première fois dans un avion que je ne connais pas. En bout de piste mettre les gaz, la "gueule" au vent...le rêve...Et avec vous, je rêve.
Mais, au Léopoldoff, on pouvait lui parler français, avec l'Europe il faut parler l'anglais, ça vole mieux parait-il et, je crois que c'est là le plus gros problème. Il reste encore le Pif comme aune des anciens. Certains avions entendent bien cette musique intuitive.
Alors pourvu que ça dure encore très longtemps. Merci à Vous et Bons Vols.
André G.