Ce titre en guise de truisme peut faire sourire : évidemment, la simulation cherche à reproduire au mieux ce qui existe en réalité. Et depuis vingt ans, Micro Simulateur ne cesse de dénicher ces « petits plus » qui marquent la différence entre le jeu vidéo, simple loisir, et la simulation, cette discipline qui peut être ludique mais n’en n’oublie jamais de demeurer sérieuse. Et justement, il semblerait que l’essoufflement de la licence FS X provoque des vocations pour toujours améliorer ce qu’on pensait déjà être le nec plus ultra. Notre sujet de couverture, le MJC8 Q400 de Majestic Software, en est une parfaite illustration : cet add-on a été imaginé dès le départ par ses concepteurs comme un outil pédagogique capable de rivaliser sur un simple PC avec les monstres auparavant réservés à la formation des professionnels. Qui aurait pu imaginer cela il y a seulement cinq ans ?
Mais ce numéro 233 poursuit l’idée d’une simulation toujours plus convaincante dans d’autres domaines. Les essais menés à Lyon sur les bolides de la société i-Way permettent de vérifier que le mouvement physique fait basculer dans un autre monde, même pour un pilote rompu à l’exercice de la compétition automobile virtuelle. Les vols en réseau, que ce soit au sein d’une communauté comme Praetorians-FS ou en liaison amicale par le biais du logiciel Hamachi, apportent eux aussi une dimension supplémentaire en intégrant le partage des tâches et la gestion d’autres pilotes humains, toujours plus imprévisible que la meilleure intelligence artificielle qui soit. Ce ne sont là que quelques exemples présents dans notre édition de juin, quelques petites briques apportées à l’édifice de la simulation et qui, si modestes soient-elles, concourent à rendre notre discipline toujours plus passionnante. En continuant dans cette voie, l’avenir est prometteur !