Les altitudes en Alaska
Dans notre premier volet sur le plan de vol en Alaska, un petit encadré sur les niveaux de vol en navigation à vue contenait une omission et une petite erreur – du moins en regard de la réglementation américaine. Celle-ci (décrite en détail sur le site officiel de la FAA, www.faa.gov, et plus particulièrment sur cette page en anglais) précise que les niveaux de vol (par rapport au niveau de la mer) en fonction des directions ne s’appliquent qu’au-dessus de 3 000 ft/sol. Voilà pour l’omission. Ensuite l’altitude minimale que nous mentionnions à 500 ft/sol n’est recommandée que pour les zones à faible densité d’habitations. Or la réglementation aéronautique américaine précise qu’en dehors des zones dense (1 000 ft au-dessus du plus haut obstacle de la zone) ou de faible densité (500 ft/sol), la seule obligation est de maintenir l’aéronef à « une altitude permettant, en cas de panne de moteur, un atterrissage d’urgence sans risque excessif pour les personnes et les biens » (paragraphe 91.119, alinéa A). Charge au pilote d’apprécier cette altitude minimale. Or l’Alaska étant très peu peuplé, on peut donc y voler à l’altitude que l’on souhaite (sous les 3 000 ft/sol), et profiter au mieux des appareils de « bush flying » (les sites de vidéo en ligne regorgent de petits films de ce genre). Les altitudes mentionnées dans notre article sont donc proposées à titre purement indicatif, dans un objectif de sécurité (virtuelle) de nos pilotes, et pour profiter des paysages !