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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 06:37

L'évènement en mode réseau multijoueur xPlane, a été annoncé sur ce blog et il s'est déroulé avec de nombreux participants. Voici le lien vers un petit reportage photos de ce vol du mardi 25 novembre : http://www.x-plane.fr/showthread.php?t=54192&p=446911&viewfull=1#post446911
Bonnes découvertes.

Roland

 

Merci pour ce sympathique compte-rendu. N’hésitez pas à nous faire part de vos nouveaux projets.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 06:47

J'ai confectionné un cockpit qui a eu l'honneur d'un article dans un précédent numéro et j'en ai été très fier. Je l'ai un peu modifié depuis l'acquisition du GPS de VR Insight et l'utilisation d'un grand écran de télé usagé. Quant à la fabrication, c'est toujours la même: contreplaqué et carton, tout simplement ! ​J'utilise également un mini clavier avec une bille comme trackball et 2 boutons latéraux remplaçant ceux d'une souris. Ce système s'avère très pratique pour effectuer les différentes actions dans le cockpit à l'écran. Enfin, l'ajout d'une tablette est très intéressant pour avoir sous la main les cartes de navigation.​

Si je vous fais part de ma nouvelle réalisation, c'est parce que, comme vous, je regrette de ne pas voir plus souvent dans les pages de Microsim des réalisations personnelles. Mais tous les simmers ne sont pas des retraités pour avoir le temps de concevoir un cockpit !!! J'ai le projet d'en réaliser un autre plus orienté liner (sans aller jusqu'à un cockpit réel de Boeing ou Airbus) mais le coût des instruments est encore un peu trop élevé pour moi et je ​crains de ne pas savoir concevoir tous les branchements ! Serait-il possible de consacrer un article accessible à tous sur ce sujet ?

On peut voir en arrière plan sur une des photos un modeste poste de pilotage de voiture​ qui permet également une bonne immersion. 

​Encore merci pour votre revue inégalée dans le domaine de la simulation.

Yvon42

 

cockpitYvon42-1 cockpitYvon42-2

 

Merci pour ces nouvelles photos et bravo pour l’évolution de votre cockpit. Le prix et le temps sont en effet des obstacles qui sont souvent évoqués par ceux qui hésitent à se lancer, la place disponible aussi, ce n’est pas une petite aventure et c’est toujours un plaisir pour nous de mettre en valeur vos réalisations.

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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 11:16

Il y a quelques mois (en avril), Florian alias Ysme nous avait contactés pour nous faire part de son projet de réaliser une vidéo (et la bande son) autour d'un vol à la fois simulé et accompli en réel pour rejoindre la Corse en DR-400.

Le financement participatif semble avoir porté ses fruits : vous pouvez découvrir le résultat de ce projet en vidéo ici (haute définition) ou encore ici (résolution stadard).Cela représente deux ans de travail et reste une initiative inédite sur le Net et dans le domaine de la simulation.

Et pour en savoir plus sur cette aventure, rendez-vous sur la page d'explications.

 

Félicitations à Ysme !

 

 

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 05:29

Bonjour à tous,

Fidèle lecteur de Microsim depuis le premier numéro et suite à votre dernier article sur le pilotage de jungle, je voudrais profiter pour vous parler de quelqu'un que j'admire beaucoup qui est un pionnier de l'aviation africaine. Ce monsieur très peu connu du grand public se nomme Jean-Claude Brouillet.

Note de la rédaction : ce qui suit provient de Wikipedia

Voici sa vie : pendant l'Occupation, à l'âge de 16 ans, Jean-Claude travaille comme agent de liaison pour le Réseau Alliance, au quartier-général de Marie-Madeleine Fourcade. Arrêté en 1942 à Marseille, il est envoyé à la prison de l'Évêché d'où il s'évade. Il rejoint le réseau où il devient chargé de mission. Il accompagne le général d'aviation Gabriel Cochet (nom de code Cottin, dans la Résistance) en Espagne et l'assiste durant la traversée des Pyrénées. Il est alors à nouveau arrêté en Espagne et emprisonné à Pampelune et Lérida. En 1942, toujours, à Gibraltar, Jean-Claude Brouillet s'engage dans les Forces françaises libres pour la durée de la Guerre. Il s'embarque pour Alger où il se retrouve, malgré lui, dans l'armée du général Henri Giraud. Il déserte l’armée d'Afrique du Nord de Giraud et rejoint les FFL à Sfax en Tunisie.

En 1943, il arrive à la base de Rayak au Liban d'où il est affecté à la base aérienne de Libreville au Gabon (Groupe Artois). Puis après quelques mois à Pointe Noire au Congo (groupe Artois), il revient à Libreville sur la base aérienne des FFL. Il part pour le Maroc (base aérienne de Casablanca) où sont regroupés les French Cadets, volontaires qui intègrent la formation des pilotes de l'Armée américaine. Au fil de sa formation il est affecté à la base aérienne de Tuscaloosa à Montgomery en Alabama, États-Unis d'Amérique. C'est à la "Tuscaloosa Flying School" que Jean-Claude Brouillet passe son brevet militaire de pilote, avant de revenir en France en 1944. La guerre est finie et Jean-Claude, démobilisé au CRAP 204, décide de rejoindre l'Afrique. En 1945, il achète un camion (à crédit) et il commence les transports à l'intérieur du Gabon afin de gagner suffisamment d'argent pour acheter un avion, car c'est cela son but : le transport aérien.

En 1950, il fonde la compagnie aérienne TAG (Transports aériens du Gabon) qui effectue des vols intérieurs, ravitaillant et transportant les exploitants forestiers avec son (puis ses) “Tiger Moth”. L’année suivante, il acquiert le "Dragon" de Havilland F-OAIH, premier “vrai” avion de transport. En 1953 il fonde Air Service, la première école de pilotage en Afrique noire. En 1960, 20 terrains d'aviation sont ouverts et homologués au Gabon. À cette époque, Jean-Claude Brouillet réside dans le village de Mont-Bouet, près de Libreville, au Gabon. Le 17 août, jour de l’indépendance du Gabon, sa Compagnie Transgabon assure toutes les liaisons aériennes du pays avec des DC-3 et DC-4 qui se posent sur 35 aéroports.

De pilote de brousse, Jean-Claude Brouillet est devenu entrepreneur, propriétaire de deux compagnies aériennes internationales, TransGabon et Air Services. Il a créé de toutes pièces un réseau de transport aérien dans l'une des contrées les plus difficiles d'accès: la forêt équatoriale africaine. Il a 15 000 heures de vol et a effectué 120 évacuations sanitaires en Afrique (de jour comme de nuit). Il fondera ensuite la compagnie Corsair mais abandonnera devant les avanies et la mauvaise volonté de l'administration française. Jean Claude Brouillet vit actuellement en Californie, aux États-Unis. Il est père de huit enfants dont un, Vladimir, de son union avec son ex-épouse Marina Vlady.

Bonne journée à tous

Jean-Paul Guigou

 

Merci de nous faire découvrir un personnage intéressant de l’aéronautique réelle. Mais votre texte provient de Wikipedia et il est indispensable de mentionner la source, ce que nous nous sommes permis de faire.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 06:37

Bonjour à toutes et à tous,

Voilà plusieurs années que je songeais à un tour de France aérien virtuel, sans passer à l’acte ne trouvant pas la motivation via un sujet original. Le Député Jean Lassalle décide en 2013 d’effectuer un Tour de France Pédestre au départ de Paris, afin de rencontrer les Françaises et les Français dans l’optique de recueillir leurs avis et doléances face à la crise économique. Huit mois plus tard, de retour à Paris, il rédige un rapport où son trajet est décrit par le menu (régions, départements, villes, villages et lieudits). J’en ai déduis un périple aérien en deux versions. La première propose un parcours d’aérodromes en petits aéroclubs avec quelques survols de villes, où l’on croise ou longe le cheminement de Jean Lassalle entre les 10 avril et 14 décembre 2013. La deuxième version inclut les noms des communes visitées par Jean Lassalle accompagnées de leurs coordonnées respectives (longitudes & latitudes relevées sur Google Earth). La carte du simulateur permet de s’orienter et d’atteindre les coordonnées mentionnées. De nombreux compléments scéniques existants et à venir des zones géographiques concernées seront nécessaires, afin de parfaire le survol des localités citées. Ce tour de France sous Flight Simulator est accessible au lien suivant :
http://www.rikoooo.com/fr/more/historic-flight-plan/605-2013-le-tour-de-france-du-depute-jean-lassalle-sous-flight-simulator-representative-jean-lassalle-s-france-walking-tour

Michel Lagneau

 

C’est ce qui s’appelle un tour de France détaillé et tout à fait dans l’air du temps ! Bravo encore pour votre créativité, que nous apprécions de relayer régulièrement.

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 06:44

Cher MicroSim,

Passionné de vol en simulation depuis FS98, je voudrais vous féliciter pour l’existence de votre revue. Pour le simmer comme moi évoluant seul, au gré de la toile, des forums, et des articles divers, votre revue est aussi une source d'information, d'apprentissage, d'inspiration et d'évolution dans la pratique du simulateur de vol. Continuez comme çà !
Étant maintenant depuis plusieurs années sur FSX, et conscient que le monde bouge, pour rester à la page je me suis décidé à passer vers P3D 2.2… J'ai attendu que le bébé grandisse un peu avant de foncer. Pour tous les lecteurs, voici donc mon expérience qui malheureusement n'est pas positive.
Expérimenté et passionné d'informatique, je dispose du matériel récent pour mon simulateur (disque ssd samsung 840 pro, carte graphique gtx780, carte mère chipset z87, mémoire ddr3 2400Mhz...)
Début juillet 2014, je me décide à casser ma tirelire et débourser 199$ sur le site de LM pour acquérir une licence « professional » P3D2.2. Après installation et prudent sans addon, je tente de créer un plan de vol et je démarre Flightplanner, ensuite ....crash ! Comme au bon vieux temps « application error, windows need to close p3d » je me dis que ce n'est pas possible quelque chose n'a pas du passer lors de l'installation. Je regarde donc sur les divers forums et je découvre un peu caché car il faut bien chercher, qu'une mise à jour de la dernière version de P3D 2,2 est nécessaire pour faire fonctionner son flightplanner intégré...je ne rêve pas !
Je télécharge et j'installe le fix. Tout va bien, le plan de vol façon fsx est prêt. Prudent, je me permets de choisir juste un B737 700 de Posky et même un TDS car les avions de guerre ne m'intéressent pas et la navigation aérienne est tellement passionnante. Je me prépare à décoller sans trop de réalisme puisque ce type de vol n'a rien à voir avec un vol préparé avec un produit de PMDG, mais il s'agit d'un premier test. Bref, je décolle, les effets de DirectX11 sont impressionnants avec un taux d'images/seconde très bon (entre 20 et 30fps, pas besoin de pousser plus).
Ensuite c'est la descente aux enfers... Après 20 minutes de vol mon simulateur « crash » avec le message « Pure virtual fontion call error R6025 ». Je redémarre un autre vol, et même chose après 45 minutes. Depuis le problème apparaît à chaque vol, de manière aléatoire et impossible d'atterrir à destination...Je me sens seul, frustré et fort en colère.
Je regarde sur les forums AVSIM, autres et de P3D, et découvre d'autres personnes dans le même cas, sans pouvoir en sortir. Je fais les quelques manipulations recommandées par tous les pauvres alchimistes simmers comme moi espérant à chaque fois trouver la solution mais rien ne fait. Chez Loockhed Martin, il n'y a pas beaucoup d'infos pour résoudre le problème. Les solutions proposées sont (encore) des mises à jour de visual c++ runtime 2010 et d'autres en 32 bits, une mise à jour de .NET 4.5 ou ne pas oublier de donner les droits d'administrateurs à P3D. Rien de futé, on propose parfois d'ajuster certains réglages comme la Tessellation ou mettre le trafic AI au minimum. Un simulateur qu'on ampute de ses fonctions pour le faire tourner n'est pas un simulateur.
J'essaye, mais pour moi, évidemment rien ne fonctionne, j'ai du rater quelque chose. Patient, je réinstalle 2 fois complètement mon PC, avec W7 dernières mises à jour et P3D2.2 je vérifie les services de Windows avec « event viewer » pour supprimer les erreurs éventuelles de W7, pour arriver au même résultat, rien de mieux et encore déçu.
J'ai cherché et espéré 3 semaines, dialogué sur AVSIM pour que quelqu'un me dise que LM ne veut rien entendre et rejette la faute sur les « third party addon »… Que penser ? Et un peu facile je trouve. Déçu et fatigué, je n'ai pas eu de solution.
Selon cette expérience très personnelle, le seul bénéfice réel est l'aspect graphique très moderne et agréable, pour le reste il faudra débourser pour combler encore ce qui manquait et qui devait aller mieux. Actuellement P3D2.2 est un simulateur basique et encore buggé comme l'était FSX à ses début.
Aujourd'hui j'ai fait un « rollback » vers FSX qui n'est pas mort et je suis heureux.
J'ai demandé il y a deux jours à LM un « refund », je n'ai toujours pas eu de confirmation de réception de ma requête. P3D n'est pas mature, LM ne s'est pas servi de l'expérience et du succès de FSX, quelle erreur, à moins qu’ils ne visent que les néophytes ou l'argent des professionnels de l'aviation. Oui, il faudra un jour changer et les premiers simmers qui veulent évoluer vers plus de réalisme et de fiabilité seront les anciens, les passionnés avec comme référence le niveau atteint par FSX. Il faudra encore attendre longtemps pour avoir un autre simulateur avec la maturité de FSX.
Bien cordialement à vous et à vos lecteurs et merci à vous d'exister,
Georges.

 

Les retours d’expérience, en simulation comme dans l’aéronautique réelle, permettent à tous d’avancer. Un grand merci pour votre compte-rendu détaillé et précis sur P3D2.2, qui nous incite à recommander à tous ceux qui veulent se lancer de commencer par un abonnement d’un mois (formule développeurs à 10$), car la déception doit être d’autant plus rude pour vous que la somme déboursée est importante.

A la lecture de vos déboires, nous nous posons une question : vos problèmes ne seraient-ils pas liés à la carte graphique ? Avez-vous essayé avec d’autres pilotes pour cette carte ? Cette suggestion mise à part, il est évident que passer à DirectX 11 n’est pas anodin pour un logiciel complexe comme P3D.  

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 06:55

Bonjour,

Suite à l’article sur le L1011, voici encore quelques précisions ! Votre rédaction est très généreuse sur les mérites du FMS ! Un peu trop malgré tout. Pour l'anecdote l'avion était assez confortable, j'ai fait un vol sympa vers les USA sur à l'époque la TWA...

Le FMS ne fait pas tout dans les avions modernes, loin de là, même s’il assure des tâches importantes et historiquement fastidieuses. Il ne gère pas les systèmes et les alarmes. Historiquement, il est apparu en même temps que les flight decks à écrans électroniques, et c'est ce qui peut induire en erreur. En fait ce que faisait le 3ème (voire 4ème) membre d'équipage a été séparé.

La répartition des fonctions peut être résumée comme suit:

-gestion  "plan de vol horizontal", enchainement des legs de nav : c'est bien le Flight management computer (ou system) ; fait appel à une data base de NAV.

- gestion plan de vol vertical, optimisation conso carburant : idem, c'st bien encore  le FM ; fait appel à une data base de performances avion/moteurs.

Ensuite, le FM passe le relais en envoyant en séquence les consignes au pilote automatique, et ce dernier passe la main aux commandes de vol, qui peuvent être avec des calculateurs et sont alors dites "électriques". 

 - pour la génération des alertes et des alarmes systèmes (activation des "attention getters" + aussi mise au format des data de vol pour les boites noires (DFDRS)) : c'est un Flight Warning computer (ou system) qui fait le travail.

Dans le concept appelé par Airbus "Forward Facing Crew Cockpit", apparu avec les visus sur les Wide Body A300-600 et A310 pour mémoire  les "attention getters" comprennent:

- voyants master caution (ambre) et master warning (rouge)

- alarmes sonores ("attensons")

avec aussi

- des messages textuel d'alarme/alerte présentés sur un des écrans des visu ECAM (Airbus) ou EICAS (Boeing) (Engine and Warning Display)

- la "page système" du système où est la panne, présentée automatiquement sur la System Display. (sinon par défaut le séquencement est automatique)

A savoir aussi, le FWC génère aussi une logique de "phases de vol" qui sert à optimiser les affichages d'alarmes dans les phases critiques de vol (filtrage en take off signalé par "take-off inhibit" par exemple), la séquence auto des pages système  et séquencer la gestion de la maintenance embarquée ("flight legs").  

Bien cordialement

Philippe Coirier

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 08:03

Bonjour à toutes et à tous,

Parti le 21 décembre 2013 de la côte Pacifique, Nicolas Vanier sur son traineau tiré par dix quadrupèdes canins dont on ne louera jamais assez le courage et le dévouement, a rejoint le 15 mars 2014 le lac Baïkal, plus précisément l’île d’Olkhon après 5758 kilomètres parcourus en 85 jours.
http://www.m6.fr/l_odyssee_sauvage/
L'adaptation pour Flight Simulator est disponible sur le lien suivant :
http://www.rikoooo.com/fr/articles/historic-flight-plan/588-2013-14-l-odyssee-sauvage-de-nicolas-vanier-sous-flight-simulator-nicolas-vanier-s-wild-odyssey
Cordialement,

Michel Lagneau

 

Une expédition bien plus confortable en avion, c’est certain. Merci à vous pour cette nouvelle initiative.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 06:31

Après Jacques R. Hébert et Clyde Cornwall Fenton, voici en collaboration avec le développeur Edward Cook un autre personnage méconnu dans l’Histoire de l’Aviation. Il s’agit d’une pilote anglaise dont la vie n’a pas manqué de piquant.

Mildred Mary Petre nait le 10 novembre 1895 en Angleterre à Chelmsford dans l’Essex au sein d’une famille aisée. Très vite, la petite fille présente un gout prononcé pour des jeux à cent lieues des maisons de poupées. A l’âge de 15 ans, elle s’offre une promenade à motocyclette en tant que conductrice au grand dam du propriétaire, son propre frère, qui lui avait demandé de bien vouloir la nettoyer. En 1920 elle s’achète sa première voiture, prise en flagrant délit d’excès de vitesse à plusieurs reprises, elle répète sans cesse et à qui veut l’entendre : « Prendre le temps me fatigue ». En 1926 elle épouse Victor Austin Bruce (1897-1978) pilote de course. Suivant l’exemple de son mari elle se lance à son tour dans la course automobile et bat différents records ; arrive 1929 où on la retrouve aux commandes d’un hors-bord baptisé le Mosquito et s’illustre également dans ce domaine. Juin 1930, une publicité dans une vitrine londonienne l’interpelle : « Ready to go anywhere, fly it anywhere », une traduction parmi d’autres : « Je suis prêt à m’envoler n’importe où ».

 

Ni une ni deux et disposant de certains moyens, notre maîtresse femme acquiert ce dont il est question, un biplan monomoteur Blackburn Bluebird IV. Elle contacte Norman William George Blackburn (1896-1966) et lui demande de la former au pilotage. Une semaine lui suffit pour effectuer son premier vol en solo et obtenir son brevet. Après 40 heures de vol intensif, elle décide et annonce à son entourage stupéfait son départ pour un tour du monde aérien !!! Le 25 septembre 1930 elle décolle du terrain d’Heston à proximité de l’actuel aéroport d’Heathrow et met le cap à l’Est, son avion est équipé d’un réservoir supplémentaire, elle dispose simplement de cartes et de vêtements de rechange. 5 mois plus tard le 20 février 1931, elle est de retour à l’aéroport de Croydon escortée lors de la dernière étape par Amy Johnson (1903-1941) et Winifred Spooner (1900-1933).

 

Elle fut la première à voler d’Angleterre jusqu’au Japon, la première à réaliser le franchissement aérien de la mer Jaune et surtout, la première femme à effectuer un tour du monde aérien quand bien même avec traversées maritimes des océans, son avion embarqué ailes repliées. Son périple fut émaillé de nombreux atterrissages forcés dans le golfe Persique, en Asie du Sud-est sous la pluie de mousson, à San Diego et Baltimore aux USA ; elle fit l’objet, par ailleurs, d’une tentative d’enlèvement par des bandits de grand chemin. Elle passa le reste de sa vie à innover sur terre, mer et dans les airs tout en se révélant femme d’affaires avisée. Elle décéda le 20 mai 1990.

 

Edward Cook a modélisé avec précision l’exemplaire du Bluebird IV utilisé par Mrs Bruce. Vous trouverez le tracé précis et d’autres informations au lien suivant :
http://www.rikoooo.com/fr/articles/historic-flight-plan/583-1930-31-un-coup-de-tete-de-mrs-bruce-sous-flight-simulator-mrs-bruce-s-whim

 

Cordialement,

Michel Lagneau

 

Encore un personnage haut en couleur intéressant à découvrir, avec tout ce qu’il faut pour recréer ses vols. Les amateurs d’histoire vont certainement apprécier votre travail !

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 07:29

Les premières impressions du modeste utilisateur que je suis :

Le serveur de Lockheed Martin était assez saturé, à la sortie de cette nouvelle version de P3D, mais il a tout de même été possible pour un Français loin des serveurs de Lookheed Martin d'accéder à mon compte et de passer la commande ! Le prix est de 59,95 $US, soit 45 Euros au cours du 25/11, il faudra compter des frais bancaires supplémentaires pour un achat hors zone Euros. Les serveurs semblaient toujours êtres saturés et rapatrier les 10 Go Zipé de l'archive une fois l'achat finalisé a pris du temps ! Une fois sur l'ordinateur, décompression de l'archive, et hop un coup de setup pour l'installation.

 

Plutôt que l'installation par défaut dans le répertoire "program files" j'opte pour une installation sur le SSD (disque F: chez moi) et dans le répertoire "SIMULLockheed MartinP3D V2". 10 minutes plus tard, tout est prêt, je lance P3D V2 via la nouvelle icone disponible sur le bureau. Le simulateur se lance rapidement, sans doute l'effet du SSD, et surtout qu'il est vierge de tout addon (décors et/ou avion). On se retrouve sur la piste de Langley (KLFI) avec le F22 Raptor en hiver. L'avion s'emballe et décolle rapidement ! Impossible de contrôler la manette des gaz via mon Saiteck X52 PRO. Du coup je suis en l'air, la post-combustion en route. Le cockpit en uniquement disponible en 3D ... Pourquoi pas. En tout cas c'est joli, les nuages sont très bien rendus, comme si les textures de REX étaient présentes. Les reflets sur du soleil sur l'avion sont très bluffants. Et je dépasse les 30 images/secondes.

 

Il est temps de rentrer dans les paramétrages du simulateur pour activer mon Saiteck. Tout est en anglais mais on s'en doutait fortement n'est ce pas ! Je positionne maintenant via le menu WORD () un Maule M7 260C sur la piste de Nîmes Garons, aéroport cher à CyberAvia :-) L'aéroport est d'une tristesse ... Une piste, une tour de contrôle et c'est tout ! Décidément les ricains ne sont pas forts pour modéliser le vieux continent, et dans doute plus particulièrement notre bonne vieille France ! On distingue tout de même l'autoroute A54 qui relie Arles à Nimes. Malgré un trafic autoroutier sur 33% pas une voiture n'est présente. Les textures au sol sont assez pauvres, cela se confirme une fois l'oiseau en l'air un tour de piste et rien ne laisse présager que l'on se trouve plus dans la pleine de la Brie que dans la garrigue. Au loin la Camargue n'est pas non plus gérée par un landclass particulier. Il faudra faire des tests du coté de chez les Ricains pour voir ce qu'il en est...

 

Par contre dans mon Piper, c'est du bonheur visuel. Le cockpit (3D) est lumineux, clair et très détaillé. Lorsque je vire, les ombres du cockpit se projettent sur le tableau de bord. C'est superbe, et toujours très fluide. Je tente un posé sur Courbessac qui est en fasse de moi. Cela se fini par un crash. La bête est sensible ou c'est moi qui suis violent au posé des roues ... Une belle chandelle sur la piste en herbe. Même réflexion sur Courbessac que sur Garons, les décors ne sont vraiment pas terribles. Bien sûr pas de menu "complements ou Addon", une version de FSUIPC compatible avec P3D V2 n'étant pas encore disponible le jour de mon premier test. Depuis Peter Dowson à sortie la version 4.934 qui s'intègre aussi dans P3D V2. Pas de module spécifique non plus pour mes GoFlight, mais si je lance à la main le module GoFLight pour FSX ou celui pour P3D V1.4 ça fonctionne.

 

Au niveau des avions disponibles dans cette nouvelle mouture de P3D, aucun liner. On trouve :
Une série de Lockheed Constellation de chez JustFlight Alabeo
Des Maule M7
Des Mooney Acclaim
Des Extra 300
Des T6 (Texan) de chez Iris Software
Des Beech Baron 58
Bonanza A36 de chez Carenado
Toujours le sous marin que je n'ai jamais réussi à faire fonctionner avec P3D 1.4
Des P38
F22 Raptor de chez Iris Software
Un F35A de chez IndiaFoxEcho (Connait pas cet éditeur)
Des Piper Cup
Beech King Air 350
Au niveau hélico des Robinson R22
Voilà un rapide tour du hangar.

 

Dernier point dans le menu "Flights", outre ce que l'on trouve d'habitude dans le menu "VOLS" de FS, c'est une option SIMDIRECTOR que l'on trouve. On ouvre alors dans P3D V2.0, le module qui permet de créer des aventures (ou ce qui semble être des aventures), faire de l'instruction à distance et Word Editor pour améliorer les décors (intimement lié à la création d'aventure semble t'il). Ce module a l'air complexe, et pas évident à se servir (un tuto sera en Français sera nécessaire pour en sortir quelque chose ... Bon courage aux auteurs !!!) Je n'ai pas vu de doc là dessus dans P3D, mais je n'ai sans doute pas bien cherché.

 

Enfin, au niveau des fichiers FLT, et configurations, il faudra compter sur un nouveau répertoire dans l'arborescence "Mes documents" et "Application Data" de Windows. Les situations sont maintenant au format XML avec une extension en FXML, mais les situations FLT au format P3D 1.4 et FSX sont tout de même bien chargés.

 

A noter tout de même que les choses changent au niveau des éditeurs. Si beaucoup se sont mis à jour au niveau compatibilité pour P3D V1.4, (et très certainement cela viendra pour P3D V2) on note que PMDG qui était super réticent à rendre leur flotte compatible avec le simulateur de Lockheed Martin, changeraient leur fusil d'épaule. Des accords actuellement en cours avec LM, devraient permettre à PMDG de proposer pour P3D tout d’abord les 777, 737 NGX, et 747-400 v2, ainsi que le JS4100 et futurs « PMDG Classics”. Les licences d’utilisation dans le cadre de P3D seront destinées à un usage entraînement et d'apprentissage, et seront vendues plus chères que les licences d'usage personnel et domestique de divertissement associées à FSX. Les mêmes accords sont en discussion pour X-Plane par PMDG. Et deux versions seraient proposées : Une pour les pilotaillons et une version PRO pour les écoles et autres organismes 'dit sérieux' !! Evidemment avec une différence de prix entre les deux versions.

 

Donc ne vous jetez pas sur cette nouvelle version (je m'en suis chargé), des adaptations sont à prévoir dans CIP, et il faut qu'une version de FSUIPC soit disponible pour que l'on puisse tester la BN et faire éventuellement des modifications dans le module de communication avec le
simulateur.

 

Fabrice Erdinger, Cyrberavia
http://www.cyberavia.org

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