Fidèle lecteur depuis le numéro 35, je vous félicite pour votre revue mensuelle. Cependant je me dois de vous signaler que j'y découvre de plus en plus "d'erreurs" au fil du temps. Par exemple, sur l'article plan de vol (San Francisco - Los Angeles) du mois d'août, vous indiquez annuler le plan de vol IFR après le décollage, et parlez de "liberté de la simulation par rapport au réel" alors que c'est une procédure parfaitement autorisée en réalité, autant que le dépôt d'un plan de vol IFR en vol. A l'inverse, vous justifiez le fait de partir d'aéroport "provinciaux" par le fait que les plateformes internationales ne sont pas autorisées au trafic léger, ce qui est totalement faux... KSFO et KLAX sont parfaitement accessibles en C172 et en VFR, bien plus facilement que la majorité des aéroports provinciaux français, hélas... Je vous renvoie au blog d'un PPL français qui va régulièrement voler aux USA depuis quelques années maintenant. On y comprend vite que le mot "liberté" a un autre sens chez eux... En copie aussi le lien d'un posé VFR en C172 à KLAX : http://youtu.be/C44GYOT8rSQ .
Bonne continuation !
Thomas Gaudy
En effet, l’auteur de l’article a bien commis quelques erreurs dans la présentation de son plan de vol. KSFO et KLAX, pour ne citer que ces deux importantes infrastructures, sont bel et bien ouvertes au public, même si l’aviation légère n’y représente que 4% du trafic. Quelques explications s’imposent toutefois : d’abord le plan de vol permet d’exploiter des pistes « banlieusardes » (plutôt que « provinciales ») réellement consacrées à l’aviation légère. Et aux Etats-Unis, pratiquement chaque grande ville dispose à la fois d’un aéroport d’envergure internationale et au moins une installation réservée aux appareils légers. Le San Francisco – Los Angeles tel qu’il était présenté permettait de justement recourir à ces solutions alternatives. Ensuite, l’annulation du vol IFR n’est mentionné ici que dans le cadre de FS : si on n’effectue pas cette annulation, le contrôle aérien virtuel va harceler le pilote tant qu’il n’aura pas obtenu de réponse. Dans le monde réel, il y a bien évidemment plus d’interactions possibles !