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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 07:54
F-104 G, l'impossible proposition

FS2004, le Captain Sim et un avion formidable en simulation, le F-104G. Une grande part de folie, une précision proche de la perfection et même plus si possible, une rigueur ne pardonnant pas le moindre défaut, le geste souple dans l’attention et une énorme force psychique, en un mot, des nerfs d’acier !

Je passais plus de temps avec cet avion qu’avec tous les autres. J’étais arrivé, en moyenne, à quatre atterrissages bons sur cinq tentés. Aujourd’hui, je dois en être à un de réussi sur cent tentés. Tout ça à cause du Captain Sim qui nous a laissé tomber lorsque FSX a pris la place de FS9. Ce n’est pas très gentil.

J’ai donc fouillé et écumé le net et le pas net pour en trouver deux qui pourraient peut-être me convenir : le Virtavia F-104G Starfighter et le Simskunkworks F104S. Je savais qu’en principe Virtavia n’avait pas une grande cote dans le métier, donc, et hélas, je me suis lancé sur le DDW F104S. 385 936 Ko à télécharger, ce qui donne à l’installation un dossier de 1,29 Go et un autre de 169 Mo. On a connu plus lourd… Le téléchargement fut laborieux du fait de ma situation en bout de ligne : 1h30. L’installation sur le SSD se passa très très bien, sauf qu’il me fut impossible de procéder à l’activation du matériel. Je n’ai jamais compris ce qu’il fallait faire pour attraper cette activation, je volais en démo. Je passerai sous silence les très nombreux @ qu’il a fallu écrire en anglais, recevoir en anglais, traduire et collectionner, pour ne pas avancer. Merci Google Traduction.

Et si des fois – me souvenant de mes problèmes de Corsair – des fois que SSD + W7 + FSX traineraient un bug ? Des fois que… sait-on jamais ? Je balance tout sur mon disque SATA et on recommence la valse des @ sans plus de succès. Quoiqu’on voie apparaitre enfin, dans le dossier racine de FSX, le fameux fichier SSW-ANDRE et la suite qu’on me réclame depuis le début. Donc SSD + W7 + FSX = BUG.

De guerre lasse, le service technique me propose d’installer Teamviewer afin de prendre la main sur mon ordinateur et de provoquer l’activation car, à priori, j’ai ce qu’il faut, mais manifestement j’ai aussi la comprenoire en rideau d’anglais. Bien sur, l’activation, à laquelle je n’ai rien compris, fut réalisée en deux coups de cuillère à pot. Oui, quand on n’est pas intelligent… je sais ! Et le fameux fichier SSW a disparu, donc il le fallait pour l’activation et il n’apparaissait pas avec l’installation SSD, donc confirmation d’un bug par le mécanicien d’ordi. Merci Sim Skunk Works !

Depuis, j’essaie de voler sur F104S. J’ai imprimé de quoi faire connaissance avec l’avion, rien de bien nouveau par rapport à celui de Captain Sim. Mais je n’ai encore rien compris à la radio et au pilote automatique bien d’époque et surtout bien utile pour les approches, surtout qu’il n’y a pas de cockpit 2D, donc pas facile de manipuler des leviers sur la console gauche avec des indications à peine lisibles, surtout en prise de terrain. De plus, j’ai 90 avions à ma disposition, je suis riche !

Je crois que je vais aller voir du côté de Virtavia pour de nouvelles aventures.

[quelques jours plus tard]

Je positionne le F104 Virtavia sur LFMN. C’est l’aérodrome le plus facile avec un côté mer et un côté montagne, on sait toujours où on est. Le décollage et le vol normal ne posent aucun problème. Le PA est fiable quoiqu’un peu lent à positionner l’avion en mode HDG et NAV. Il n’aime pas les virages et il faut en tenir compte pour l’évolution en approche.

Le fuel à 40% pour être plus léger, bien ficelé sur la fusée, je respire un grand coup. La vitesse en mode OLD est aussi très fiable, donc pas de problème, je me balade à 40 nm et 4000 ft pour 500 kt vers Marseille avant le véritable défi. Je reviens vers LFMN en mode NAV au cap 046, dans l’axe de la 04L. 4000 fts, à 250 KIAS, la danse peut commencer.

Il faut tout mettre en place et assez vite car il avale le temps et l'espace à grande vitesse, réduire la vitesse à 240 nœuds pour tout sortir, puis à 190 nœuds 15 nm avant la piste pour attraper l'ILS, pour être vers 155 nœuds en courte finale. Là, je suis le PAPI pour un semblant d’arrondi, et c’est là que je laboure la piste. Il s'enfonce trop vite. Je crois que c'est du à la non surveillance du RPM qui doit être impérativement au dessus de 80% . J'en suis à penser qu'il faut prendre la bonne attitude au moment ou l'ILS affiche la descente et ne plus en bouger.

Je vais passer la qualif de laboureur de piste, surtout que la 04L n'est pas très longue... Je crois que décollage et atterrissage vont se réaliser sur la 04R. Il y a quand même plus facile !

[quelques jours plus tard]

Il suffisait de trouver une piste assez longue et d’appliquer les recommandations du chapitre Atterrissage. Voila qui est fait, sur la 31R de LFML Marseille/ Provence, qui offre 3.501 m de bitume, voir l’illustration. Il reste encore de la place avant de plonger !

C’est un bel avion qui reste pointu à l’atterrissage. Pour le reste, son AP est assez confortable !

Bons vols à tous.

André G.

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